Ce 100e numéro de la Lettre aux Amis de Keur Moussa a une haute portée symbolique puisqu’il est publié à l’orée de la 60e année de la fondation de l’Abbaye du Cœur Immaculé de Marie de Keur Moussa.
Lettre aux amis de Keur Moussa numéro 96-1
Le souci des choses et des personnes peut, hélas, porter à vivre à l’extérieur de soi jusqu’à l’oubli de soi et parfois même au mépris de sa propre intériorité. Le carême aide à plonger ses racines sur son propre sol, à orienter le regard vers l’intérieur, nous imposant pour ainsi dire l’expérience de notre être de glaise, de son éternel inachèvement et de ses in nies possibilités d’erreur.
A la recherche du ballon rond. Par Fr. Maxime
Le football, apparu en Grande Bretagne, il y a 150 ans environ, à peu près dans sa forme actuelle, après tout le raffinement opéré, devient à notre siècle, le sport qui rassemble le plus de monde sur la planète Terre.
Mais pourquoi le ballon rond a-t-il tant de fascination sur les gens? Même les moines devant leur petit écran jubilent.
La prière des mains Par Fr. Bernard GUEKAM
Le travail monastique, à Keur Moussa, fut dès les débuts de la fondation du monastère orienté vers la vulgarisation des techniques agriculturales et pastorales, l’alphabétisation, les soins de santé primaire, la prévention des maladies endémiques et l’éducation en santé maternelle et infantile dispensés aux populations dans un rayon de trente kilomètres. Ces activités ont été perçues par ces derniers comme le récit d’une identité humaine et religieuse se déployant sous leurs yeux.
Le droit à l’eau potable Par Le Père Abbé Olivier
Laudatosi (LS), l’encyclique du Saint-Père François sur la sauvegarde de la maison commune, a dédié de très belles pages (cf. 27 à 31) à la problématique de l’eau. Et on ne s’étonnerait guère de découvrir la reprise de ce même thème dans plusieurs chapitres du document final du récent Synode sur l’Amazonie (SA) publié le 26 octobre dernier. Retenons, en guise d’exemple, une affirmation assez forte et très éclairante de LS (30) citée par le document final du SA 77 : « l’accès à l’eau potable et sûre est un droit humain de base, fondamental et universel, car il détermine la survie des personnes ».