L’Evolution de la Kora
LA KORA TRADITIONNELLE
La kora traditionnelle est de la famille des harpes-luth africaines. D’origine mandingue, elle serait née, dans sa forme traditionnelle actuelle, au Royaume du Gabou situé dans le sud du Sénégal, vers le milieu du XIXe siècle, si l’on suit l’étude fouillée de M. Ousman Sow-Huchard.
Sa caisse de raisonnance est faite d’une demie calebasse sur laquelle a été tendue une peau de biche. Sur un solide bâton, la hampe traversant cette calebasse, des anneaux de cuir permettent de fixer l’extrémité des 21 cordes en boyaux d’animal qui passent de part et d’autre d’un chevalet posé droit sur la peau. A l’extrémité inférieure du bâton, les cordes sont attachées à un anneau de fer fixé lui aussi à la base de la hampe. Deux tiges de bois qu’on nomme antennes, traversent elles aussi la calebasse et permettent au « djeli », joueur dans la langue mandingue, de tenir son instrument des trois doigts de chaque main, laissant libres les pouces et les index pour le jeu.
LA KORA DE KEUR MOUSSA
En 1964, le frère Dominique Catta conquis par la belle sonorité des koras mandingues qu’il entendait sur les ondes des radios. Il s’est initié à l’instrument auprès de quelques « djeli », et durant 7 ans environ, il a cherché à adapter cette harpe africaine à la prière des moines. Comme tout instrument à cordes, la kora se désaccordait surtout en raison du système d’accrochage des cordes. Il fallait donc faire quelque chose !
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Vente et Cours de kora Abbaye Keur Moussa